Les entreprises soumises à la CSRD au 1er janvier 2024, comme au 1er janvier 2025, ont mis le pied à l’étrier. Au programme, l’analyse de double matérialité, clé de voûte du reporting de durabilité. Elle va prendre entre 3 et 6 mois selon la taille de l’entreprise et selon aussi la prise en compte des parties prenantes. Si la prise en compte du climat n’est plus obligatoire, elle devrait pourtant être matérielle pour la quasi-totalité des entreprises soumises. Enfin, il y a la question de la donnée, de la multitude de données qu’il va falloir gérer. Alors comment se faciliter, dès à présent, la mise en œuvre de la CSRD ?
L’analyse de double matérialité clé de voûte de la CSRD
L’Autorité des Normes Comptables, dans son guide « Déployer les ESRS : Un outil de pilotage au service de la transition » recommande « de ne pas mobiliser des efforts disproportionnés par rapport aux politiques, actions et cibles liées aux enjeux de durabilité que l’entreprise a décidé de mettre en œuvre. »
Une recommandation pertinente ! En revanche, les entreprises soumises au reporting de durabilité, devront veiller à la mise en œuvre d’une approche méthodologique solide et éprouvée. En effet, au-delà de la question de la vérification à venir, l’enjeu de cette analyse est d’engager le modèle d’affaires de l’entreprise sur la voie de la résilience. L’analyse de double matérialité est un véritable outil stratégique !
Anticiper la mise en œuvre du bilan carbone
Le changement climatique devrait ressortir des analyses de double matérialité, comme enjeu matériel pour la très grande majorité des entreprises. Dès lors, doit-on gagner du temps en se fondant sur l’exemption temporaire qui concerne les entreprises de moins de 750 salariés ? (Les entreprises de moins de 750 salariés pourront omettre les données relatives aux émissions de gaz à effet de serre de périmètre 3 la première année où elles appliqueront les normes). Ne faudrait-il pas mieux au contraire anticiper ? Et donc, réaliser un bilan carbone complet dès à présent, pour avoir en sa possession tous les éléments qui permettront de s’engager sur une trajectoire de décarbonation.
Bien choisir son logiciel de reporting de durabilité
Quant aux données ESG, la question de leur obtention et leur fiabilisation est dans la tête de toutes les directions et départements qui seront impliqués. Direction générale, direction RSE, DAF, DSI, DRH, HSE…Comment collecter les données et les informations, les fiabiliser, les consolider, les piloter, les publier, assurer leur vérification, comment répondre aux exigences réglementaires, au premier plan desquelles la directive CSRD, mais aussi la Taxonomie, le BEGES et la CS3D à venir et au-delà, piloter sa transition écologique et sociale ?
Pour aider les entreprises dans leur choix de solution logicielle de reporting de durabilité, @Tennaxia vient de rééditer son livre blanc « 10 points pour bien choisir son logiciel de reporting de durabilité ». L’objectif de ce « livre blanc » est de vous aider à comprendre les points clefs et les points de vigilance à prendre en compte pour l’acquisition d’un logiciel dédié à la CSRD.
- Facilité d’utilisation
- Traitement de tout type de données
- Fiabilisation de la saisie
- Fiabilisation de la consolidation
- Maîtrise du workflow
- Restitution des données
- Facilitation de l’audit
- Gestion des changements
- Intégration des plans d’action
- Intégration dans l’architecture existante
La CSRD constitue un défi certes. Mais des solutions existent pour échapper au fardeau administratif et saisir l’opportunité du formidable catalyseur de performance durable qu’elle est à même de générer.
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